C'est pour tes yeux noirs de mélancolie,
Que j'écris cette histoire que j'ai sauvé du vent,
Je me souviens d'une fille nommée Sally,
Qui voulait traverser à cheval l'Océan,
Elle savait lire mais juste aux creux des mains,
L'aventure sans lendemain.
Dans l'herbe bleue qui lui servait de lit,
Sally chantait des comptines d'Antan,
Le soir venu arrivait son ami,
Le gipsy qui volait des couvert en argent,
on lui offrait de la menthe et du thym,
Elle jouait du tambourin,
Il écrivait sur les pierres du chemin,
Les mots qui chassent le chagrin.
Un jour d'hiver et de neige et de pluie,
On pendit le gipsy pour ses crimes d'enfant,
Sally pleura de quoi remplir un puit,
Puis elle pria tous les dieux des étangs,
Emmenez-moi là où le ciel s'éteint,
Là où l'amour est certain,
Sur son cheval au son du tambourin,
Elle survola son chagrin.
"Vole ta vie sur l'Océan, laisse toi soulever par le vent.
Vole ta vie le ciel t'attend, les nuages aiment les cerf-volants."
Cette chanson me transporte hors de ce monde concret et monotone ; vers d'autres horizons, rêves d'évasion, lumière, richesses.